Pages

dimanche 16 août 2015

Peps le magazine de la parentalité positive



Je ne sais pas si vous avez déjà eu l'occasion de découvrir le magazine Pep's. 

Sinon c'est ici : http://pepsmagazine.com/

Pour moi, c'est une vraie mine d'or ! Après avoir pu acheter quelques anciens numéros en soldes, j'ai décidé de m'abonner. Finalement, attendre trois mois le prochain numéro, cela me semble même un peu long. 

N'empêche, la qualité y est, et on comprend que pour obtenir une telle qualité, un travail sérieux et conséquent soit nécessaire, ce qui nécessite du temps à trouver dans les vies déjà bien remplies du comité de rédaction !

Je ne vais pas vous détailler la biographie de sa créatrice Catherine Dumonteil-Kremer, vous trouverez toutes les informations pertinences ici : http://www.cdumonteilkremer.com/2014/12/bienvenue-a-bisounoursland.html

Vous trouverez également plusieurs articles et évènements de son cru ici : http://www.wmaker.net/maisonenfant/La-Maison-de-l-Enfant_a101.html

Le seul livre que j'ai lu d'elle pour le moment est "éduquer sans punir". Très intéressant, très pratique, bien écrit. Je ferai un article consacré à ce livre prochainement. 

Revenons à Peps ! 

Son titre est amplement mérité, il donne en effet de la joie, de l'énergie, il fait pétiller la vie. 

Voici les différentes rubriques que vous pourrez y trouver : 

- Société : le regard de Peps
- Nourrir les liens
- Parentalité Positive
- Dossier en plusieurs articles
- Petits ruisseaux, grandes rivières
- Désir d'apprendre
- Simplifions-nous la vie

et bien sûr : un édito et des recommandations de lectures. 

Peps c'est aussi un slogan : Parler et Ecouter pour Pacifier les espaces Sociaux. Vaste entreprise ! 

Le prix est démocratique 8,25 par numéro. 

Et pour conclure, en guise d'amuse-bouche quelques titres d'articles : 

L'indifférence peut-elle être bienveillante ? (n°10)

Des pères se racontent : je dors avec mes enfants et je le vis bien. (n°10)

Se déprogrammer pour apprendre (n°5)

Celles qui ... portraits de femmes qui changent le monde : Isabelle Filliozat : une psy du côté des enfants. (n°5)

Dossier preux chevalier et douce princesse (n°6)

Faisons les fous, notre sélection de jeux (n°6)

Les jeux vidéos peuvent-ils changer le monde (n°4)

Initiative originale : apprendre dans la rue (n°4)

Alors, pas encore convaincus ? Il ne vous reste plus qu'à surfer sur les sites mentionnés ci-dessus, vraiment vous ne le regretterez pas !! 




mardi 21 juillet 2015

Le livre : J'arrête de râler sur mon conjoint et mes enfants de Christine Lewicki et Florence Leroy

Ce livre est juste fabuleux, et très bien écrit, jamais lourd, pas trop de répétitions comme j'en lis souvent dans tout ce qui touche au développement personnel, comme par exemple dans le livre de Thomas d'Ansembourg, cessez d'être gentils, soyez vrais. 

Et pour les parents pressés, à la fin de chaque chapitre, il y a un petit résumé des points pratiques à appliquer. 

Les extraits que je vais recopier, proviennent de ces résumés. 




Evidemment, la première étape consiste à faire un état des lieux et se demander : pourquoi on râle ! Le livre expose différentes raisons, les plus communes. 

Premier rappel p. 67.

Quand je râle, je veux satisfaire un de mes besoins, mais la stratégie que j'utilise amène les autres à me fuir (ou m'ignorer) ou à m'attaquer pour se défendre.

Si vous avez un peu de mal à situer la frontière entre "je râle pour dire ce que je pense" et "j'exprime mon opinion sans me laisser faire", souvenez-vous que si vous exprimez : 
- en étant victime de la situation et en cherchant un coupable (positionnement)
- en ruminant (ton)
- en n'ayant pas le mot juste, que vous exagérez, amplifiez vos propos avec des "toujours", des "jamais" (propos) ; 

alors vous râlez !

p.77 
Je ne râle pas pour ne pas ancrer mes frustrations dans ma réalité et pour apprendre à puiser dans mes ressources qui elles, pourront créer du vrai changement. Si je râle, je remets les compteurs à zéro. 

Je communique directement en face à face avec les personnes concernées par mon problème, sans accuser et sans dramatiser, j'apprends à avoir le mot juste. 

p.87
Les 4 phases du challenge sont : 
1- L'enthousiasme
2- Je prends conscience combien je râle et je commence à penser que je n'y arriverai jamais. 
3- Je réussis à passer quelques jours sans râler. 
4- Je ne râle plus jamais, je puise dans mes ressources ! 


p.96 Arrêtez de râler ne veut pas dire tout accepter. 
Quand une situation potentiellement à risque de râlerie se présente, prendre du recul et observer ce qui se passe en moi et en l'autre. 
Essayez différentes choses jusqu'à trouver celle qui marche. 
Traiter les problèmes au plus vite, dès la racine. 

p.102
L'insanité consiste à faire toujours la même chose et à espérer un résultat différent. A. Einstein. 
Choisissons nos batailles, tout traiter en même temps n'est pas possible, une chose à la fois !

p.116 
Quand une situation ne nous convient pas, il s'agit de décrire les choses précisément à la personne concernée, sans exagérer, de parler en "je", en exprimant le besoin qui n'est pas satisfait, en faisant une demande claire et en vérifiant que la personne accepte. 

p.119 La bienveillance est le langage qu'un sourd peut entendre et qu'un aveugle peut voir. M. Twain. 

p.123 Pour être bienveillant, il faut pouvoir discerner l'état émotionnel de l'autre, et avoir conscience du sien et en tenir compte. Semer la bienveillance amènera forcément une récolte de bienveillance. 
Apprenons à différer notre réponse pour pouvoir réfléchir et prendre tous les aspects en compte. 

p.129
Célébrer c'est utiliser nos mots pour ancrer nos joies dans notre vie. 
En célébrant nous donnons une nouvelles directions à toutes nos conversations. 
Une once de pratique vaut mieux qu'une tonne de théorie. Maitre Yoga. 

p.136
N'attendons pas que tout soit parfait pour reconnaître les efforts de chacun. 
Evitons les étiquettes sur les gens. 
Même quand un comportement qui ne nous convient se cachent des éléments qui vont dans le bon sens. 
Un enfant qui ne reçoit pas d'attention positive en cherchera de la négative parce que l'attention négative c'est mieux que l'indifférence. 
La reconnaissance est un élément crucial d'une vie familiale heureuse et sereine. 

p.141 
Se culpabiliser de nos échecs ne nous fait pas avancer, ce qui est important c'est ce qu'on décide de faire maintenant pour arranger les choses. 
Nous avons toujours une nouvelle opportunité de faire mieux. 

p.171
Faire un tableau avec les projets, les rêves et les valeurs familiales avant d'échanger sur des choses qui nous tiennent à coeur et colorent notre vie, et pas seulement sur la logistique du quotidien. 

p.176 Croire que nos proches font partie de la solution et non du problème. 

p.177 Oser demander l'aide et la reconnaissance dont on a besoin. 

p.186 Se rappeler que si notre enfant était capable de faire ce qu'on lui demande, il le ferait. Chercher ensemble ce qui bloque et trouver une solution. 


p.197 Quelques trucs à faire pour prendre soin de soi :
- donner la priorité au sommeil
- prévoir une virée seul ou en couple tous les 3 mois
- s'autoriser à se faire plaisir
- choisir une vie de famille imparfaite
- s'entourer aussi de familles qui nous ressemblent
- se fier à notre intuition profonde
- prendre rendez-vous avec son conjoint pour parler calmement des questions importantes


Voilà, c'est un livre formidable, j'espère que cette petite mise en bouche vous aura donné envie de le lire en entier. 

Pour ma part, j'ai commencé hier un défi : pas de sucre raffiné pendant 21 jours. Je vous dirai ce que ça donne. 

Pour le défi j'arrête de râler ... je me prépare encore un peu ! 



vendredi 10 juillet 2015

le DVD Etre et Devenir



J'avais commandé le DVD Etre et devenir, avant qu'il soit terminé, il s'agissait d'une souscription. 

Il a donc fallu longtemps avant que je le reçoive, pourtant mon intérêt ne s'est pas éteint avec le temps qui a passé, au contraire. 

Ce DVD raconte les rencontres qu'une femme a faites pendant sa grossesse et les premiers mois de la vie de son enfant. 

Elle a commencé à réfléchir au genre d'instruction qu'elle voulait pour lui, et au lieu de seulement lire des livres et regarder des reportages, elle est partie à la rencontre de gens qui avaient faits des choix de non scolarisation pour les leurs.

Elle a rencontré des familles aux modes de fonctionnement variés. D'une part, parce que chaque famille est unique, mais aussi parce que les contraintes sont différentes en fonction des pays. 

L'Angleterre, par exemple, a une culture plus ouverte vis à vis de l'instruction en famille, que la France où cela semble toujours assez marginal voir suspect. 

Ce DVD est donc une formidable aventure de rencontres. 

Pour ma part, les informations que j'ai davantage appréciées, sont celles des adultes qui ont grandi grâce à l'instruction en famille. 
De voir où ils étaient arrivés, en étant jamais allé à l'école traditionnelle, cela donne à rêver, cela alimente la réflexion. 

Ces adultes semblent être des gens très équilibrés et épanouis. Quand ils ont voulu apprendre quelque chose, y compris le solfège au conservatoire, leur grande motivation leur a permis de le faire facilement, car ils avaient un objectif précis et personnel à atteindre, sans aucune pression extérieure ! 

Il y avait aussi une femme qui a été recteur à l'université, et qui a choisi de ne pas scolariser ses propres enfants, elle a également constaté que les enfants non scolarisés qui arrivent au final à l'université sont plus avides d'apprendre, plus motivés et surtout plus créatifs que les autres étudiants. Par leurs questions, ils poussent les professeurs à sortir des sentiers battus. 

C'est Mandela qui disait que : 
« L’éducation est l’arme la plus puissante que vous puissiez utiliser pour changer le monde.  »

et Maria Montessori qui disait que : 
"« N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur. Alors apprenons-leur à s’adapter »

Pour moi, ce sont les fondements d'une éducation réussie : parvenir à humaniser le monde affreux dans lequel nous vivons, ramener l'humain et la planète au centre des préoccupations, au détriment de l'argent qui règne en maître depuis environ 150 ans ! 
Et également, être capable de s'adapter, d'avancer, de continuer à explorer, à découvrir. 

Pour ceux qui en ont l'occasion, et qui se posent des questions sur l'instruction qu'ils souhaitent pour leurs enfants, ce DVD est vraiment riche d'enseignements. 

Et même si pour le moment, j'ai décidé d'envoyer mon fils à l'école, si il s'en plaint, si par malheur, cela se passe mal, il nous faudra trouver une alternative qui nous corresponde. 




samedi 13 juin 2015

Livre de Thich Nhat Hanh Prendre soin de l'enfant intérieur : faire la paix avec soi


J'ai lu ce livre en 2014, et comme j'ai décidé de m'abstenir de souligner dans les livres, je recopie des citations dans un carnet. 
Je pensais au départ pouvoir relire ce livre avant d'écrire cet article, mais je n'en ai pas eu l'occasion. 

Voici donc de quoi vous donner envie de le lire vous aussi, si vous êtes en recherche de sérénité intérieure, et de reconnection à soi. 



L'énergie de pleine conscience nous permet de soigner notre petit enfant intérieur. 

1- Reconnaitre la présence de l'enfant intérieur avec ses émotions
2- En prendre soin : le baigner de tendresse et de compassion, ainsi, même si la souffrance est là, elle est moindre, et l'apaisement vient. 
3- Soulager nos émotions difficiles
4- Pour les soulager, en percevoir les racines
5- Notre vision des choses s'élargit, s'approfondit, nous faisons une percée dans la réalité. 

L'énergie de pleine conscience nous permet de regarder en profondeur et d'acquérir la vision profonde dont nous avons besoin pour rendre possible toute transformation. 

A l'inverse, l'énergie d'habitude nous pousse à faire certaines choses, sans intention particulière, nous agissons sans conscience de ce que nous faisons, ou nous posons des actes que nous voulions éviter. 
L'énergie d'habitude vient des ancêtres, pour la neutraliser, nous devons le reconnaître, et faire le choix conscient d'agir autrement, mettant ainsi fin à la souffrance. 

A l'âge adulte, nous vivons encore avec la peur originelle d'être abandonné et avec le désir originel de survie. C'est parce que nous avons peur de mourir que nous désirons qu'une personne nous protège et nous aide à survivre. 
Or, reconnaissons que nous avons réellement besoin de peu pour être heureux, que toutes les conditions du bonheur sont réunies ici et maintenant et que maintenant, adultes, nous pouvons survivre par nous-même. 

Nous avons tendance à nous projeter sans arrêt le film de nos douleurs passées. Et bien que ce ne soit qu'un film, notre souffrance est réelle. Alors cessons de projeter le film, rassurons l'enfant intérieur sur le fait que les souffrances sont finies, nous avons grandis, nous sommes forts et capables de nous protéger ! 

Notre capacité à comprendre la souffrance permet de développer notre compassion et notre amour. La souffrance est notre maître. Elle nous enseigne énormément de choses si nous parvenons à la gérer. 

Si vous savez comment souffrir, la souffrance n'est plus un problème. 

Car en adoptant une attitude d'accueil véritable de la souffrance, on la sent nettement moins. 

La peur se fonde sur l'ignorance et ce manque de compréhension est lui-même source de colère. 

Il n'y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin. 

Générer des sensations de joie et de bonheur est nécessaire dans le but de nous nourrir régulièrement avant de prendre soin des douleurs. 

En surface, l'océan est calme, mais il masque de nombreux courants dans ses profondeurs. Si notre pratique (de la joie et du bonheur) est superficielle, notre tranquilité le sera également. 

Comme nous ne connaissons pas toujours la nature de notre blessure, notre conscience n'est pas en mesure d'éclairer ni d'identifier sa présence cachée dans les profondeurs de l'inconscient. 

Lâcher-prise, c'est être dans l'ici et maintenant, en pleine conscience. 

La joie consiste à voir une oasis dans le désert, le bonheur serait de savourer l'eau de cette oasis ... 

La méditation doit apporter de la joie. 

Pour transformer la souffrance : 
1- semer et arroser des graines de joie et de bonheur
2- cultiver la pleine conscience en permanence
3- être en pleine conscience et inviter la souffrance à monter dans notre conscience mentale. 

Beaucoup restent prisonniers d'image du passé qui ne correspondent plus à la réalité d'aujourd'hui. 

L'amour n'est accessible que si nous comprenons notre souffrance et celle de l'autre. En acceptant de toucher notre souffrance, nous développons amour et compassion, indispensables au bonheur. 

Les cellules de notre corps coopèrent les unes avec les autres sans discrimination, avec équanimité. 

La nourriture et les divertissements sont des moyens de fuir la souffrance. Nous sentant vides et frustrés, nous vivons dans la peur et tentons de combler ces états d'âme, il s'agit de refoulant la douleur en consommant. 
Plus nous consommons, plus nous incorporons toxines et violence en nous, et plus la situation empire. 

Rien ne peut survivre sans nourriture, pas même la souffrance. 

Si nous voulons que notre amour survive, nous devons le nourrir. 
En mettant fin à la consommation d'images violentes et de conversations toxiques, nous alimentons un bon terreau pour la compréhension, la compassion, qui guérissent les souffrance en nous et autour de nous. 

Pour surmonter la peur : 
1- la reconnaître
2- être déterminé à la ne pas la fuir
3- observer notre réaction en l'absence de fuite. 
4- faire face avec gentillesse, acceptation et compassion envers nous-même. 

Tout cela demande de l'entrainement. 

Il est utile de dialoguer, d'écrire des lettres à l'enfant intérieur, des lettres d'amour. 

Elargissons notre coeur et nous pourrons alors étreindre la douleur sans en souffrir. 

Ce n'est qu'après avoir développé notre capacité à nous aimer et à prendre soin de nous que nous pourrons apporter une aide véritable aux autres. 

Devenons un ami pour nous-même, un ami, bon et aimant. 

Examiner nos sensations, notre corps, nos formations mentales, notre conscience, aspirer à l'amour, avec la pratique, l'aspiration devient une intention profonde. 

La pratique de l'amour développe notre tolérance, notre capacité à faire preuve de patience et à apprivoiser difficultés et douleurs. 

Notre traité de paix :
Je suis en colère, je souffre et je veux que tu le saches. 
Je fais de mon mieux. (c'est à dire, en colère, je me tais et n'agit pas) 
Svp, aide-moi. 

Dès que quelque chose va de travers, on voudrait que cela s'arrange immédiatement. 
1- Reconnaitre la difficulté
2- Faire parler la victime
3- Montrer de l'amour et de la compassion
4- La réconcilation et le soulagement viennent.